ARRIVEE D'OLENTZERO ET MARIE DOMINGI EN BATEAU SUR LA NIVE A 15H30.
19H00 DEFILE D'OLENTZERO EN VILLE (départ Esplanade Roland-Barthes)
Ce charbonnier arrive le jour du solstice d'hiver, juste avant que les jours ne commencent à rallonger, annonçant le renouveau...
Avec son visage noirci par la poussière du charbon de bois, l'aspect d'Olentzero est un peu terrifiant. Autrefois, on se servait de lui pour faire peur aux enfants. Le béret, les vêtements usés et sales rappellent qu'Olentzero vit et travaille dans la forêt, domaine des animaux sauvages et des créatures imaginaires. La faucille lui sert à couper les fagots. Comme la faucille du dieu Saturne, elle divise l'année en deux périodes, tel un balancier qui oscille d'un solstice à l'autre. Il choisit le solstice d'hiver car il porte un message d'espoir : « le jour reprendra le dessus sur la nuit, la lumièrevaincra l’obscurité ».
Il y a longtemps, avant de représenter Olentzero par un homme, on se contentait de suspendre une faucille dans la cheminée pour menacer les enfants menteurs ou désobéissants qui ne voulaient pas aller au lit. Et s’il s'adresse aujourd'hui encore en priorité aux enfants, il reste une tradition partagée par tous. Il distribue parfois des bonbons aux petits, mais est bien loin de la société de consommation.
Quant à la gourde de vin, elle rappelle la mauvaise réputation du charbonnier. Un accessoire surprenant lorsque l’on sait que les rites des fêtes de fin d'année concernaient traditionnellement l'eau. Le sac de charbon (et non de cadeaux !) évoque d'abord l'importance de ce combustible dans les Pyrénées pour assurer le fonctionnement des nombreuses forges. Mais, symboliquement, le charbon est signe d'une vie latente et symbolise le soleil qui va recommencer à chauffer la terre après l'hiver, donnant l'espoir d'abondantes récoltes.