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Contrairement aux idées reçues, le courant régionaliste n’apparaît pas comme une rupture brutale avec les mouvements modernistes de l’Art Nouveau. Bien au contraire, à l’instar de ses aînés, il s’oppose lui aussi à l’académisme des Beaux-Arts et défend le même lien indéfectible avec le paysage. Cependant, les architectes de ce mouvement, au nom du bon sens, du rationalisme et du respect des « pays », ont tous revendiqué une démarche attachée à la valorisation de l’architecture vernaculaire, des arts populaires et des coutumes locales. Ce mouvement, très présent dans les stations de villégiature et les quartiers résidentiels urbains, s’est aussi affirmé progressivement dans un contexte d’opposition politique au centralisme d’état, avec l’aide des savants, géographes et ethnologues, des folkloristes, des sociétés pour la protection des paysages, des artistes défenseurs des arts populaires et même des révolutionnaires ! Né à la fin du XIXe siècle, le régionalisme rayonne pleinement Entre-Deux guerres. Il envahit la commande privée, répond à la commande publique, satisfait les plus riches et s’adapte aux rêves de vacances des plus modestes. Trop souvent réduit à une mode éphémère et élitiste, ce style révèle en réalité bien plus : une conviction, une philosophie et une vision réformiste de la société. Partons ensemble à sa découverte !
Durée : 2h (avec une séance de questions/réponses en fin de conférence - 100 places assises) Plein tarif 8€ – Tarif réduit pour les adhérents. Sans inscription. Renseignements au 05 59 24 86 28
UN CONSEIL N'ARRIVEZ PAS AU DERNIER MOMENT CAR IL Y A ENORMEMENT DE MONDE A CES CONFERENCES ET PAS BEAUCOUP DE PLACES.